Retour & épilogue

La randonnée en kayak est terminée mais il reste un jour de voyage avant le retour en Provence, la traversée Milos/Pirée terminée nous rejoignons un hôtel réservé le matin même au pied de l’Acropole, tandis que Fanis rentre chez lui, pas pour longtemps… car vers 18h3o nous le rejoignons au rendez-vous fixé par George et Yuri à Thisio.

Face au Parthénon bien éclairé nous passons une soirée bien agréable, car pagayer en Grèce c’est excellent ! Le faire avec des amis grecs c’est merveilleux…

Une matinée à flâner autour de l’Acropole pour s’imprégner de l’ambiance de la Plaka trop sage avec la pandémie, et à déambuler sur la colline des Muses pour embrasser du regard à la fois les proches temples antiques et l’étendue de la mégalopole. Une façon, pour un infecté depuis plus de 30 ans, d’inoculer le virus philhéllène à ceux qui se croyaient vaccinés par des cours magistraux d’antan. Un transfert en métro vers l’aéroport puis un vol vers Marseille aussi masqué l’un que l’autre, et l’arrivée dans nos pénates.

Epilogue d’une expérience réussie. Les conditions climatiques ont été conformes aux prévisions avec du vent comme souvent, voir toujours, en Mer Égée, pas assez pour nous faire renoncer et nous précipiter sans le savoir vers le “médicane Janos” ; la forme en fer à cheval qu’on attribue à Milos nous aurait-elle portée chance ??

Un jour de calme et de détente et du vent à gérer le reste du temps pour être les plus souvent possible à l’abri, mais au prix d’efforts pour passer des caps ventés, d’affronter les vagues de face, ou être poussé parfois un peu fort, voilà le prix à payer pour naviguer sur une île enchanteresse à la densité et variété de littoral et paysages, inconnus jusqu’alors par nous tous.

Une merveilleuse expérience qui n’aurait pu être réalisée sans l’effort de chacun d’entre nous, face à la nature mais aussi face à ses rêves et ceux de ses coéquipiers.

Le souffle de l’antique philosophie se résume à cette phrase que m’a dit Fanis, notre ami grec, à qui l’ambiance de cette semaine doit tant, “l’essentiel est que chacun trouve sa part de bonheur” !

Nous espérions apercevoir des phoques de Méditerranée surtout les deux derniers jours, autour des îles plus sauvages. Même en sachant que ces rencontres sont aléatoires cela a été une petite déception, mais ce n’est que partie remise.

Les tortues caouannes comme les faucons d’Eleonore se sont maintes fois laissés admirer ainsi que d’autres oiseaux que les connaissances naturalistes d’Yves nous ont permis de mieux connaître.

Nous aurons longtemps des souvenirs de cette expérience sur l’île de Vénus, et les images qu’en a faites Thierry et le site élaboré par Éric sont là pour vous la faire partager !

Sinon Pierre rêve déjà d’une expérience #5 à réussir quelque part en Méditerranée !

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